Nox Orae 2025
Prix à partir de CHF 61,20
Acheter des billetsNox Orae est un festival de musiques actuelles à taille humaine, proposant une programmation en dehors des autoroutes de la musique commerciale. C'est face au Léman, dans l'écrin de verdure du Jardin Roussy à La Tour-de-Peilz, que Nox Orae ravit les festivalier·ère·s à la fin de l'été. La quinzième édition de Nox Orae aura lieu du 28 au 30 août 2025.
Âge minimum:
Les jeunes de moins de 16 ans doivent être accompagné·e·s par un adulte. Les enfants jusqu’à 14 ans et accompagné·e·s d’un parent ont l’entrée offerte. Les prix indiqués sur le site et les réseaux du festival n’incluent pas les taxes.
Tarif réduit:
Les réductions sont uniquement valables sur présentation d'un justificatif à l’entrée du festival.
Personnes à mobilité réduite:
Nous demandons aux personnes en chaise roulante et leur accompagnant·e de nous contacter en amont du festival à l'adresse info@noxorae.ch. Nous vous informerons alors des modalités d'accès.
Prélocations disponibles jusqu'à 16h00 le jour du concert (ex: les préventes pour le vendredi sont disponibles jusqu'au vendredi 29 août à 16h00, etc.). Passé cette heure, les billets journaliers seront disponibles à la caisse du soir (portes dès 18h00).
Les billets sont vérifiés par lecture électronique garantissant l’unicité de passage. Seul le bracelet fait office de contre-marque. Les billets ne sont ni repris, ni échangés, ni remboursés en cas de changement de programmation.
En cas d’annulation de l'événement, les pass festival et billets journaliers seront intégralement remboursés.
Bio des artistes par Rodolfo Garcia.
JEUDI
Sandōkaï (CH)
Electro-rock psyché
Ce duo suisse en quête perpétuelle d’harmonie fait évoluer ses chansons de façon émotive et dynamique, tel un parcours mystérieux et jouissif à travers une palette de couleurs et de lumière. Leur musique oscille entre le chaos et l’ordre à travers un mouvement en fractales (titre de leur premier album), influencée par celle de Radiohead et de Tatran. Leurs compositions principalement instrumentales – créditées sous les noms de Membre 1 et Membre 2 –s’ornent parfois de la voix éthérée et envoutante d’Amélia.
Yard Act (UK)
Post punk, Indie rock
Ce quatuor de Leeds a explosé avec un premier album qui s’est positionné immédiatement en deuxième place au Royaume Uni. Yard act devient alors un des plus gros succès indie de la décennie. S’ensuit une collaboration avec Elton John, puis la couverture du NME, un passage chez Jimmy Fallon et à la BBC6, ainsi que des tournées à guichet fermé. Leur musique aux penchants post punk se nourrit parfois d’indie rock et d’italo disco, tandis que les paroles prennent souvent la forme de réflexions cyniques sur la société contemporaine et le capitalisme quand elles ne sont pas ouvertement surréalistes.
Goat (SE)
Psychédélisme, Rock tribal
Les suédois de Goat présentent un spectacle coloré et garni de masques, percussions et instruments parfois ethniques. Leur musique se nourrit d’influences venues du monde entier : le funk d’Anatolie, l’afrobeat nigérien ou encore la Kosmische Musik allemande, ainsi que le rock le plus hallucinogène. Leurs concerts sont des expériences tribales et lysergiques en pied de nez à la culture urbaine actuelle. Leur premier passage à la Nox Orae en est la preuve. Prêt(e)s à rendre visite à vos vies antérieures ?
VENDREDI
Emzyg (CH)
Psyché, Post punk
Paru l’année dernière sous étiquette Humus records, 52 Blue est un disque intrigant qui alterne des atmosphères planantes, introspectives et narcotiques et des explosions d’énergie. Ce groupe basé à Zurich arrive à créer des ambiances captivantes qui boivent autant du rêve éveillé et introspectif de Mazzy Star que du rock garage de Thee Oh Sees.
Gut Health (AU)
Art punk, Dance punk, No wave
Groupe sensation en Australie, les Gut Health ont déjà tourné avec Primal Scream et Queens of the Stone Age depuis leurs débuts en 2022 - avant de conquérir la planète (KEXP, SXSW). Leur musique est un mélange explosif de dance punk, no wave et noise chaotique. Les chansons de Gut Health alternent des tempos rapides et frais (un peu à la façon de Los Bitchos) avec des moments plus rêveurs dans un équilibre précaire à la limite du collapse nerveux.
Viagra Boys (SE)
Punk rock, Post punk, Garage punk
Le concert commence et le chanteur, tatoué jusqu’au front, vomit sa bière sur la scène. Leur premier passage à la Nox Orae a été une célébration du punk rock (et le meilleur mosh pit de la soirée). Les Viagra Boys reviennent remettre une bonne dose d’adrénaline sous forme de révolte amphétaminée pour les 15 ans du festival. Les paroles nihilistes de Sebastian Murphy se nourrissent d’autodérision et d’humour noir tout en se moquant du virilisme et des tendances politiques extrêmes. De quoi « épater les bourgeois » à travers la provocation et une attitude subversive.
The Warlocks (US)
Rock psyché, Space rock, shoegaze
Bobby Hecksher jouait dans les Brian Jonestown Massacre quand Anton Newcombe a entendu ses compositions et l’a encouragé à les développer au sein de son propre groupe. The Warlocks ont publié plus d’une dizaine d’albums depuis, au son expansif et psychédélique, influencé par le rock des années 60 (Warlocks, c’est un des premiers noms de The Velvet Underground), Spacemen 3 et les Jesus and Mary Chain. Leur disque « Live in Vevey » est l’enregistrement du concert cathartique qu’ils ont donné au Rocking Chair avec leur armée de guitares et d’amplis vintage, il y a quelques années.
SAMEDI
Hiromi Oishi (JP)
Acoustique, Piano, Chanson
La bassiste des abrasifs Qujaku joue également à la Nox Orae avec son projet solo. Sa musique est beaucoup plus calme et légère que celle de son groupe : elle est centrée sur le piano, un instrument qu’Hiromi Oishi joue - et qui la captive - depuis l’âge de cinq ans. Elle chante en japonais, offrant sa voix hypnotique à ses compositions imbibées de douceur et de nostalgie, dont le style peut autant rappeler celui d’Erik Satie que la musique traditionnelle nipponne.
Anna Von Hausswolff (SE)
Art Pop, Drone, Gothique
Le son de cette compositrice et chanteuse suédoise est profond et solennel, marqué par une lourdeur rythmique qui la rapproche parfois des Swans, un groupe avec lequel elle a tourné. Anna Von Hausswolff se situe entre la tradition et l’expérimentation. Elle semble arriver tout droit du Moyen Âge avec ses incantations lyriques qui ont tout d’un rituel de sorcellerie. Quant à l’aspect liturgique, son cinquième disque est un album pour orgue d’église. Depuis ses débuts, Von Hausswolff a développé une carrière exceptionnelle qui lui a permis d’explorer divers horizons artistiques et de collaborer avec des artistes comme Yann Tiersen ou Sunn O))). Elle a récemment publié l’enregistrement de son concert à Montreux.
Happy Mondays (UK)
Madchester, Indie dance, Teuf life
Les Happy Mondays se sont formés en 1980 et ont révolutionné la scène alternative de Manchester. Leur musique groovey est une invitation à faire la fête : ils ont même un danseur chargé de mettre de l’ambiance, Bez. Leur album-manifeste « Pills, thrills n’ bellyaches » est leur propre version de « sexe, drogues et rock and roll » à l’époque de l’acid house et des pilules aux smileys. C’est un carnet de bord de leurs soirées incendiaires au club Hacienda. Ces fêtards professionnels aux mille anecdotes ont bouleversé la société anglaise : « Même les hommes blancs se sont mis à danser » affirme Tony Wilson, le patron de l’Hacienda et de Factory records, dans le biopic « 24 hours party people ».
Qujaku (JP)
Rock Psyché lourd, Gothique, La Muerte Peluda
La musique de ces japonais se veut apocalyptique et dense. Les guitares détruisent tout sur leur passage, tel un ouragan. La basse soutenue et profonde percute l’ensemble à grands coups saccadés, tandis que la batterie maintient des rythmes répétitifs. Les voix sont pourtant fragiles et les paroles s’attaquent à la vie et à la mort, avec le sentiment d’une urgence primaire de s’échapper du quotidien. Une beauté certaine illumine néanmoins ce portrait d’un cataclysme sonore, ce qui est paradoxal et intense, comme dans les films plus sombres de Miyasaki (Princesse Mononoké): l’éternel combat de l’ombre et de la lumière. Le mode d’emploi du désastre.