Nox Orae 2024
Price starting at CHF 52.65
Get ticketsNox Orae est un festival de musiques actuelles à taille humaine, proposant une programmation en dehors des autoroutes de la musique commerciale. C'est face au Léman, dans l'écrin de verdure du Jardin Roussy à La Tour-de-Peilz, que Nox Orae ravit les festivalier·ère·s à la fin de l'été. La quatorzième édition de Nox Orae aura lieu du 29 au 31 août 2024.
JEUDI
Fin del Mundo
Goat Girl
Yves Tumor
Egopusher
Halina Rice
VENDREDI
Ty Segall (solo)
Upchuck
Glass Beams
Acid Amazonians
Chalk
SAMEDI
Los Bitchos
English Teacher
Lucidvox
Eckhart
MorMor
Âge minimum:
Les jeunes de moins de 16 ans doivent être accompagné·e·s par un adulte. Les enfants jusqu’à 14 ans et accompagné·e·s d’un parent ont l’entrée offerte. Les prix indiqués sur le site et les réseaux du festival n’incluent pas les taxes.
Tarif réduit:
Les réductions sont uniquement valables sur présentation d'un justificatif à l’entrée du festival.
Personnes à mobilité réduite:
Nous demandons aux personnes en chaise roulante et leur accompagnant·e de nous contacter en amont du festival à l'adresse info@noxorae.ch. Nous vous informerons alors des modalités d'accès.
Prélocations disponibles jusqu'à 16h00 le jour du concert (ex: les préventes pour le vendredi sont disponibles jusqu'au vendredi 30 août à 16h00, etc.). Passé cette heure, les billets journaliers seront disponibles à la caisse du soir (portes dès 18h00).
Les billets sont vérifiés par lecture électronique garantissant l’unicité de passage. Seul le bracelet fait office de contre-marque. Les billets ne sont ni repris, ni échangés, ni remboursés en cas de changement de programmation.
En cas d’annulation de l'événement, les pass festival et billets journaliers seront intégralement remboursés.
JEUDI
FIN DEL MUNDO (AR)
Shoegaze, post rock, indie rock
Arrêter de penser et commencer à sentir. Les paysages irréels de la Patagonie Sud défilent en toile de fond. Soudain, tout se précipite de façon vertigineuse vers l’océan : le ciel, les nuages et le vent puissant des confins de la planète. La musique de Fin del mundo cherche à émouvoir et à transporter les âmes à travers une exploration de textures sonores instrumentales. Les couleurs ? Des guitares frémissantes ou discrètes, des voix nostalgiques, une batterie précise et une basse inspirée. Au bout du voyage : la redécouverte de soi et le partage d’un instant sublime.
GOAT GIRL (UK)
Riot grrrls, synth pop, post punk
Recoins anguleux, dissonance certaine. Attitude punk ou charme pop ? Plutôt des mélodies ambigües : sans vouloir se définir d’après des codes conservateurs ni binaires. À quoi bon ? Goat Girl offrent une profondeur abyssale à qui veut bien y plonger pour nager dans les vagues hypnotiques de leurs chansons. Rêver les yeux à moitié ouverts pour mieux filtrer la délicieuse lumière ambrée du soleil. Se révolter soudain en pleine après-midi. Briser les codes. Découvrir l’amour au milieu de la révolution. Détruire le système. Tout cela en même temps.
YVES TUMOR (US)
Hip hop, pop, rock, électro
Éteindre la lumière pour mieux voir. Se laisser aller dans la flânerie nocturne. Se déconnecter de la réalité pour que tout devienne cinématique et fluide. Les sens prennent le dessus là où les envolées sonores se noient dans l’art et la culture contemporaine. Tout est question de vivre une expérience. La ville et ses plaisirs se profilent sous les néons jouissifs et insouciants. Yves Tumor réarrange et mélange des styles pour en retrouver la fraîcheur et l’éclat. C’est la joie festive de rentrer après une bonne soirée. L’ivresse méritée de la vie urbaine. Le sandwich de minuit.
EGOPUSHER (CH)
Classique contemporain, électronique, minimalisme
Les mélodies et les rythmes minimalistes d’Egopusher se développent de façon organique, presque végétale. Ils germent et se ramifient sans aucun effort apparent pour se multiplier jusqu’à se transformer en une végétation riche et luxurieuse comme la forêt d’Engadine. Les sons synthétiques se mélangent à des instruments joués : batterie et violon. Tous deux s’immergent dans des aventures épiques, venues d’un autre temps, ancestral et éternel. Le fantôme d’autres civilisations se superpose à la modernité. La transe et l’harmonie de la nature côtoient un monde perdu. Le nôtre ?
HALINA RICE (UK)
Electronique
L’extase de se perdre dans le son et de danser jusqu’à se détacher du quotidien. Participer au rite de la communion des corps qui se parlent sans se dire un mot. S’offrir en sacrifice à l’autel du bonheur. Sauter dans le vide pour s’oublier et renaître dans un présent qui inonde tout. Sentir l’excitation déborder et s’imprégner de l’instant. Tout commence à tourner. Les pupilles capturent la lumière et les couleurs vives. L’esprit s’élève par dessus les arbres, les montagnes et le lac pour toucher les étoiles et redescendre calmement. Le sourire aux lèvres. Le regard émerveillé.
VENDREDI
TY SEGALL - SOLO (US)
Psyché, garage, folk
L’enfant hyperactif du rock garage et du folk psychédélique revient une troisième fois au jardin Roussy. Artiste prolifique aux projets multiples et aux sonorités diverses, Ty Segall semble infatigable dans sa quête musicale. Virtuose et surdoué, l’américain s’inspire de classiques comme Hawkwind, David Bowie et T-Rex ou de talents actuels comme Osees. Ses concerts déploient une énergie pourtant unique et captivante, revigorant des formes qui ne cessent de se réinventer. Ses compositions possèdent une force inouïe qui conjure l’instinct primitif et viscéral du rock and roll.
UPCHUCK (US)
Punk garage
Avec une attitude punk, imprégnée par la révolte d’une vocaliste prête à cracher sa hargne sur qui voudra bien l’entendre, ce groupe réveillera le fantôme du pogo énergique des Viagra Boys il y a quelques années à la Nox Orae. L’énergie primitive et directe d’Upchuck attise son public tout en le secouant avec ses rythmes frénétiques et déchaînés. Produit par Ty Segall, le quintet d’Atlanta évoque un croisement improbable entre Osees et Black Flag. Influencé par le skateboard et la délinquance juvénile, le groupe ne demande qu’anarchie et révolution.
GLASS BEAMS (AU)
Groove, psyché
Masqués comme Goat, les Glass Beams font du groove ethnique où se croisent la musique indienne traditionnelle, Bollywood, le blues et le rock psychédélique des années 1970. Il en découle un résultat mystérieux, marqué par l’hypnose des lignes de basses obsédantes et par des rythmes complexes. En bref, le groupe australien offre du goût, de la saveur, des épices. L’effet d’anticipation du groupe a fait des millions de vues sur ses lives avant même de publier ses morceaux. S’ensuit un contrat avec le label Ninja Tunes. L’algorithme recommande Khruangbin.
ACID AMAZONIANS (CH)
Pop futuriste
Auto-tune futuriste pour la nouvelle génération. Un rythme insistant qui pousse à danser, à bouger, à se libérer, à respirer profondément. Un univers de science fiction créé à base de spoken word et de synthés au son spatial. Cela rappelle Psychic TV et Ciccone Youth : manipuler des machines avec un esprit contestataire et à la fois tribal. Acid Amazonians fait parfois penser à un rituel sacré d’Ayahuasca, à l’effet d’une drogue mystique. Les trois Suissesses se laissent aller en pleine liberté vers l’improvisation et la force de l’émotion directe. La danse comme résistance.
CHALK (IE)
Post punk, électronique
Des atmosphères denses pour bien commencer la fête et mal la finir. Chalk transpire le nouvel underground irlandais et l’ambiance des clubs, tout en s’inspirant de la musique électronique : c’est serré, il fait chaud et ça bouscule. A coup de sons lancinants, la musique de Chalk s’impose entre tension, retenue et une agressivité crue et sans concession. Entre rythmes industriels et guitares bruitistes, la force radicale des morceaux émerge en ras de marée inévitable. Lorsque leur violence se déchaine, l’effet est imparable et très impressionnant, parfois brutal.
SAMEDI
LOS BITCHOS (UK)
Instrumental tropical psychédélique
Sortez la tequila et préparez-vous à danser, le soleil arrive ! Avec un cocktail puissant à base de cumbia chicha péruvienne dosée à l’ayahuasca et de rock turc psychédélique des années 1970, Los Bitchos proposent une fiesta surf rafraîchissante et délirante. Y a-t-il un meilleur remède pour les larmes ? Venant d’Uruguay, d’Australie, de Suède et d'Angleterre, le groupe a notamment ouvert pour les tournées de King Gizzard and The Lizard Wizard et on peut notamment retrouver Alex Kapranos à la production de leur tout premier album.
ENGLISH TEACHER (UK)
Post punk, space rock
Un quotidien morose et gris secoué par des bouffées d’air frais et des moments d’extase et d’espoir : la réalité anglaise du XXIe siècle ? Telle est la sensation qui émanent des chansons d’English Teacher. Essayer de trouver un sens à la vie de tous les jours, ne pas se laisser abattre malgré un environnement déprimant et décourageant. Issu de la scène underground de Leeds (autrefois peuplée par Hood et The Wedding Present), le groupe anglais intègre des influences diverses et se projette vers l’avenir avec audace et courage, entre dissonance mathématique et passages mélodiques. L’art de détester tout le monde ?
LUCIDVOX (RU)
Heavy psych
Leurs intentions initiales de faire de la musique naïve inspirée par les contes de fées se sont vite vues réduites à néant par la réalité environnante. D’abord, le COVID a fait que tout bascule vers l’incertitude la plus totale. Puis, ces quatre femmes russes ont vu leur gouvernement envahir brutalement l’Ukraine. Leur réaction est de créer une musique profonde et complexe, hypnotique et audacieuse, une transe chamanique qui vise la guérison. Les fées ont grandi pour se transformer en guerrières épiques et redoutables, tout en conservant leur univers magique.
ECKHART (CH)
Electro punk
Se nourrissant des différents versants de la musique électronique, le duo Eckhart explore les limites entre le trip hop, l’industriel et le punk rock avec une prédilection pour les rythmes breakcore. Leur hardiesse foudroyante prend à contre-pied les valeurs de l’ultra-modernité : la surconsommation, l’aliénation de l’hyper-communication, où même les rapports humains sont déterminés par leur valeur marchande. Le tout semble sorti d’une hallucination à moitié rêvée par William S. Burroughs, avec un certain nihilisme cyber punk à mi-chemin entre Psychic TV, Death Grips et les Chemical Brothers.
MORMOR (CA)
Space pop
Les morceaux pop et efficaces de MorMor sonnent comme si les Cigarettes After Sex avaient enfin bu un café pour se secouer un peu. En quête de la chanson parfaite, Seth Nyquist joue en studio de la batterie, de la basse et de la guitare, en plus du chant de sa voix ténor aux falsettos récurrents. Depuis tout petit, il imagine exactement le son de sa musique dans sa tête pour ensuite essayer de le reproduire dans la réalité concrète. Il en sort des mélodies sensibles qui se laissent glisser sans effort et qui invitent à planer calmement. La nostalgie de la vieille maison Motown est au rendez-vous.