GWENDOLINE - Future Faces
Le 26 novembre c'est deux groupes à l’univers singulier, entre post-punk, cold/shlag wave et désinvolture poétique.
🕯️ Future Faces (Genève) tisse un son dense et envoûtant, mêlant l’énergie brute du post-punk des années 80 à la froideur planante de la cold wave moderne. Leur musique résonne comme une danse hédoniste face à l’austérité du monde.
🥀 Gwendoline (Brest) arrive avec son désenchantement lucide et son humour noir. Leur poésie crue, entre provocation et désinvolture, fait voler en éclats les étiquettes qu’on voudrait leur coller.
📍 À Sat
🕗 Portes : 20h
🎵 Concert : 20h30 – 00h
💸 10.– / 5.– avec carte Sat
Une soirée intense et sans artifice, à mi-chemin entre spleen et rage, où la sincérité se joue fort et sans détour.
Mittwoch 26. November 2025
Satellite – Lausanne
- Türöffnung:
20:00 - Die Veranstaltung beginnt um:
20:30
Organisiert von: Satellite
Future Faces
Originaire de Genève, Future Faces est né de la scène DIY underground locale, fusionnant l'énergie post-punk des années 80 avec la froideur envoûtante de la cold wave moderne. Leur musique oscille habilement entre des abîmes sonores éthérés et des rythmes industriels implacables, capturant l'essence d'une époque tout en la réinventant pour un public contemporain.
Depuis leurs débuts en 2017, le groupe a tracé sa propre voie avec trois albums personnels et des performances live d'une intensité rare. Ce collectif multi-instrumentiste se distingue par une approche audacieuse et engagée, remettant en question les normes rigides héritées d’un passé productiviste. Leur musique incarne une réaction hédoniste face à l’austérité de notre époque, nous invitant à danser et à célébrer au milieu des ruines de notre temps. Chaque note résonne comme un cri de rébellion contre la monotonie, chaque silence comme une méditation profonde sur notre histoire commune
GWENDOLINE
La musique de Gwendoline en a rien à foutre. Elle a pas de projet. Elle tente rien, ils le répètent à qui veut l’entendre, faut juste écouter. Chacun entendra ce qu’il veut dans « C’est à moi, ça », nouvel album des deux brestois signés chez Born Bad. D’aucuns voudraient qu’ils soient Joy Division, Noir Boy George, Bruit noir, Ventre de biche, les bérus. Voudraient que leur wave soit cold, shlag, dark...mais c’est pas leur problème. Les malentendus peuvent tuer dans ce métier, par pitié laissons ces deux-là tranquilles.
Chanter la tise à ce point, c’est plus la haine de soi qui guide leurs pas, c’est culturel. C’est un acquis social, ils ont le droit de chier sur Rennes quand les costards en gyropode y ont piqué leurs bars préférés. C’est bien un truc d’inclus de trouver qu’ils sont déprimés, il suffit d’écouter « Le sang de papa et maman » pour comprendre à quel puits artésien ils vont chercher le pastis croupi qui jaillit de ce disque.