ARNO (BE)

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For Fans of: Christophe, Serge Gainsbourg, Tom Waits

Style: chanson 



FR

Arno ébouriffé, Arno éraillé, Arno libéré. Le trublion d’Ostende est un poète. Là où le commun des mortels voit le froid et la glace, lui devine des peintures de Léon Spilliaert, fils de parfumeur, né comme lui sur les bords de la Mer du Nord, mais le siècle précédent. « Spilliaert allume la digue, comme tous les soirs/… Il nous peint les marées, le ciel et nos regards/Je suis seul avec toi, Oostende bonsoir », écrivent Arno, Mirko Banovic, son bassiste, et Sophie Dewulf, parolière, également autrice du sentimental Tchip Tchip c’est fini, l’un des onze titres de ce treizième album signé Arno, Santeboutique. Les autres textes sont signés d’Arno.

Selon le chanteur, s’il y a une chose qui vaut la peine, c’est l’adrénaline, celle qui fait couler la tension et le plaisir dans les veines de l’artiste. Alors, prévient-il, « je fais des disques pour faire des concerts ». C’est le but ultime.

Santeboutique, sur ce plan, est parfait : tendu, énergisant, travaillé au millimètre, abrasif. L’album bouscule, à preuve cette photo de la pochette - Arno shootant dans le sable de la Groot Strand, la grande plage de la capitale des bains de mer belge. L’expression « santeboutique » est Belge, répète Arno, l’œil malin, le sourire ado, le geste espiègle. Cela veut dire un bordel, un bazar…

Pour être lui-même musicalement, Arno fait appel au producteur musical John Parish. « Il me connaît, il sait ce que je n’aime pas le son clean et les choses qui « ressemblent à… ». Arno a croisé le Britannique complice de PJ Harvey en 2011 lors d’un concert à Paris « avec des guests, dont Steff Kamil, le bassiste de dEUS ». Depuis, Parish a habillé Futur Vintage en 2012 et Human Incognito en 2016, dotant l’animal Arno d’un son sans équivoque.


DE

Arno zerzaust, zerkratzt, befreit. Der Unruhestifter aus Ostende ist ein Poet. Dort, wo der Normalsterbliche Kälte und Eis sieht, entdeckt er Gemälde des Künstlers Léon Spilliaert, Sohn eines Parfümeurs, wie er an den Küsten der Nordsee geboren, jedoch ein Jahrhundert früher. «Spilliaert entzündet den Deich, wie jeden Abend/ … Er malt uns die Gezeiten, den Himmel und unsere Blicke/ich bin allein mit dir, Oostende bonsoir», schreiben Arno, Mirko Banovic, sein Bassist, und Sophie Dewulf, selbst Lyrikerin und auch Autorin des sentimentalen Tchip Tchip c’est fini, einem der elf Stücke von Arno’s dreizehntem Album, Santeboutique. Alle anderen Texte stammen von Arno.

Laut Arno lohnt sich zumindest eines: das Adrenalin, das Erregung und Vergnügen in den Venen einer/eines jeden Künstlers*in fliessen lässt. Daher auch seine Warnung: «Ich mache Musik für Konzerte». Das ist das ultimative Ziel.

Und in dieser Hinsicht ist Santeboutique perfekt: angespannt, energetisierend, millimetergenau gearbeitet, abrasiv. Das Album verwirrt und berührt – das zeigt auch das Cover: Arno tritt in den Sand von Groot Strand, dem grossen Strand der belgischen Badehauptstadt am Meer. Der Begriff «santeboutique» ist belgisch, betont Arno, mit klugem Blick, jugendlichem Lächeln und schelmischer Geste. Er bedeutet Bordell, Tohuwabohu…

Um musikalisch er selbst zu bleiben, zieht Arno den Musikproduzenten John Parish hinzu. «Er kennt mich, und er weiss, was ich nicht mag: saubere Klänge und die Dinge, die «klingen wie…». Arno traf PJ Harveys britischen Komplizen im Jahr 2011 während eines Konzertes in Paris, «zusammen mit Gästen wie Steff Kamil, dem Bassisten von dEUS». Seitdem hat Parish an Futur Vintage im Jahr 2012 und Human Incognito im Jahr 2016 mitgearbeitet und Arno damit einen unverwechselbaren Klang verliehen.

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Martedì 13 Ottobre 2020

Fri-Son – Fribourg

  • Le porte aprono a:
    19:00
  • L'evento inizia alle:
    19:00
Organizzato da: Fri-Son
Pubblica su:
ARNO (BE)