SOIRÉE GIBLOUX LIBRE !

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** Gib/Donne: Unterstützung à la scène musicale et culturelle suisse (+2.-/10.-/20.- CHF)

Le 7 novembre, c’est le Festival du Gibloux qui prend possession de la bobine et même un peu plus! Cette année c'est les 40 ans de ce festival unique en son genre.  Tout récemment on a dit ceci à son sujet: "Le Gibloux Libre c’est une ZAD musicale incroyable et solidaire." A vous de voir ce que ça donne dans les murs de Fri-Son.

For fans of Festival du Gibloux

FR:
Spear Flower :
Avec leur projet musical Walter Frosch, les deux Schaffhousois ont conquis la scène suisse, ouvrant la voie aux radios, à la notoriété et à la vie de rockstars. Après avoir marqué les esprits dans plusieurs projets marquants comme YC-CY, ces anti-héros DIY décident de tout balayer pour repartir à zéro. Bien sûr, pas pour rien ! Ils reviennent avec un nouveau projet, toujours bruyant, taillé pour les petites salles humides, et résolument punk, dans le sens le plus excitant du terme.

Héloïse
À l'époque, ou plutôt : ces couleurs ! Le petit orgue en plastique. La grande surprise, les rayures de No Wave et les résidus de Post-Gaffa. Héloïse incarne ce dérivé du punk sans guitares éculées, qui rappelle peut-être 1983, mais pas comme si rien ne s'était passé pendant quarante ans. La musicienne zurichoise Sabina Leone est à l'origine de cette astuce, elle s'appelle Héloïse. Héloïse est assise à sa batterie et coud des motifs percussifs avec des bouts de tissu provenant de l'off. Envoyez-moi une fiche technique, mais cela n'explique pas la magie. Sabina Leone n'a rien à expliquer : en route depuis 1993, trente ans d'événements et toujours de la musique dans la tête – en italien avec Sorelle Leone, dans le crossover et la dépravation avec Wemean, à l'époque où l'on parlait encore de groupe de femmes. Aujourd'hui, c'est tout Héloïse.

Pili Coït :
Il faut que ça gratte : l’amour s’exprime dans une lutte sauvage, au rythme des tambours du cœur caressant des fleurs envolées. Deux voix, guitare, tom basse, bidon et synthé-drum : le duo transpire un lo-fi noisy où mélodies sensuelles flirtent avec riffs épicés et rythmiques imprévisibles.

Roy and the Devil’s Motorcycle Club :
Odeur de neurones brûlés, chaleur insoutenable et distorsion à gogo. Un vieux fond de blues, saboté par des influences crades et expérimentales. Impossible de ne pas penser aux Velvet Underground ou à Spacemen 3 en voyant cette bande de cowboys bernois déglingués, prêts à en découdre avec un public en transe.

DE:

Spear Flower:
Mit ihrem Musikprojekt Walter Frosch eroberten die beiden Schaffhauser die Schweizer Bühne und ebneten sich den Weg zu Radioauftritten, Bekanntheit und einem Leben als Rockstars. Nachdem sie in mehreren bedeutenden Projekten wie YC-CY Eindruck hinterlassen hatten, beschlossen diese DIY-Antihelden, alles hinter sich zu lassen und neu anzufangen. Natürlich nicht ohne Grund! Sie kehren mit einem neuen Projekt zurück, das nach wie vor laut, wie geschaffen für kleine, feuchte Clubs und im spannendsten Sinne des Wortes entschieden punkig ist.

Héloïse
Damals oder: diese Farben! Die kleine Plastikorgel. Die grosse Verwunderung, hat Kratzer von No Wave und Rückstände Post-Gaffa. Héloïse steht für dieses Punkderivat ohne abgegriffene Klampfen, klingt nach damals 1983 vielleicht — aber nicht, als wäre vierzig Jahre nichts passiert. Die Zürcher Musikerin Sabina Leone steckt hinter diesem Kniff, sie heisst Héloïse. Héloïse sitzt an ihrem Schlagzeug und vernäht perkussive Patterns mit Stoffetzen aus dem Off. Send me a techrider, aber die Magie kann sich dadurch nicht erklären. Sabina Leone muss auch nichts erklären: Auf dem Sprung seit 1993, dreissig Jahre alles passiert und immer eine Musik im Kopf — auf Italienisch mit Sorelle Leone, auf Crossover und Verderb mit Wemean, damals, als man noch Frauenband sagte. Jetzt ganz Héloïse.

Pili Coït:
Es muss kratzen: Liebe drückt sich in einem wilden Kampf aus, im Rhythmus der Trommeln des Herzens, das verflogene Blumen streichelt. Zwei Stimmen, Gitarre, Bass, Bidon und Synth-Drum: Das Duo strahlt einen lo-fi-Noise-Sound aus, in dem sinnliche Melodien mit würzigen Riffs und unvorhersehbaren Rhythmen flirten.

Roy and the Devil’s Motorcycle Club:
Der Geruch von verbrannten Neuronen, unerträgliche Hitze und Verzerrung ohne Ende. Ein alter Blues-Hintergrund, sabotiert durch schmutzige und experimentelle Einflüsse. Es ist unmöglich, nicht an Velvet Underground oder Spacemen 3 zu denken, wenn man diese Bande von heruntergekommenen Berner Cowboys sieht, die bereit sind, sich mit einem Publikum in Trance anzulegen.

Friday 7 November 2025

Organized by: Fri-Son